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Mouvement japonais et suisse, quelles différences ?
Il est situé au cœur de la montre en bois, il est invisible mais reste un élément indispensable au fonctionnement de celle-ci, on parle du mouvement.
Dans le monde de l’horlogerie, se dispute un match depuis plusieurs années déjà mouvement japonais et mouvement suisse, lequel est le plus fiable ?
Nous allons donc essayer de répondre à cette question.
Le mouvement suisse, cher mais très résistant :
Les montres équipées d’un mouvement suisse ont la réputation d’être plus sûrs. Fiable, précis, très résistant aux chocs et à l’eau, le mouvement suisse profite d’une notoriété qui n’est plus à prouver.
Parmi les plus renommés on trouve les mouvements produits par l’entreprise suisse ETA, ils sont d’ailleurs considérés comme les meilleurs mouvements mécaniques et équipent notamment la moitié des montres produites en suisse. C’est également un mouvement que l’on retrouve dans de nombreuses montres en bois de luxe.
Le mouvement japonais, la fiabilité suisse alliée à la productivité américaine :
Dès le départ Seiko, qui règne aujourd’hui en maître sur le monde de l’horlogerie japonaise, a fait en sorte d’allier qualité suisse et productivité américaine en mettant la priorité sur le volume.
C’est à ce géant de l’horlogerie que l’on doit le développement de la technologie du quartz. Mais la différence va essentiellement ce jouer sur le mode de production qui va permettre au fabricant de proposer des montres de qualité à des prix très attractifs.
Le mouvement japonais le plus connu est sans conteste le Miyota. Il est le plus fiable et le plus robuste des mouvements tout en offrant un excellent rapport qualité/prix.
C’est pour cette raison que l’on retrouve ce type de mouvement sur de très nombreux modèles de montres y compris les montres en bois.
À titre de comparaison, le mouvement japonais est moins cher que le suisse mais très fiable, plus cher que le chinois mais de bien meilleure qualité.
Existe-t-il un meilleur mouvement ?
Voilà une question à laquelle il est difficile de répondre. En effet, cela dépend finalement des attentes de celui qui va porter la montre en bois.
Pour certaines personnes, la précision, pour d’autres les complications, la durée dans le temps ou encore l’esthétique même du mécanisme. Il est rare qu’un mouvement réunisse tous ces critères.
Une des principales choses à savoir est que ceux qui présentent les mêmes fonctions et qui sont produit en masse par différentes compagnies sont techniquement très semblables. Ce sont donc des mouvements qui offrent le même niveau de performance.
Pour les productions moins importantes concernant des modèles de montres de luxe en particulier, on aura dans ce cas généralement des mouvements beaucoup plus chers, souvent des mouvements mécaniques.
En général, ce sont les mouvements de production plus simples, plus durables et créés en nombre plus important qui sont considérés comme les meilleurs. Il arrive aussi que les mêmes mouvements soient disponibles dans différentes qualités.
Alors, quel mouvement choisir ?
Comme nous avons pu le voir dans cette comparaison, les mouvements japonais sont souvent moins chers notamment grâce à un mode de production massif.
Les mouvements suisse sont quand à eux communément plus chers mais leurs performances restent tout de même très élevées. Ce qui implique également un prix plus cher.
Cependant, on peut noter que certains mouvements japonais, comme le Miyota par exemple, offre des performances équivalentes à celles de mouvements suisses. Ils sont fiables et précis. Le seul point négatif que l’on pourrait leur porter concerne leur esthétique qui est moins travaillée. Ils sont donc moins “jolis” que peuvent l’être les mouvements suisses.
Les mouvements japonais sont souvent produits à l’extérieur du Japon où la main-d’œuvre est moins chère, alors que la désignation « Swiss Made » exige une main-d’œuvre suisse et le prix de celle-ci. Ce sont là quelques-unes des raisons pour lesquelles les mouvements japonais ont tendance à être moins chers.
Ces derniers tendent aussi à être de plus en plus raffinés et précis tandis que le débat sur le « Swiss Made » continue de faire rage (produits labélisés « Swiss Made » mais fabriqués en Chine).